Etape 16 - Colombie - La route vers Armenia de Quindia
Mercredi 7 novembre 2018. Derniers moments passés à Bogota. Nous avons un bus à midi qui doit nous emmener à Armenia de Quindia***, la capitale de la zona Cafetera, dans le département de Quindia. En attendant, on prend tout notre temps dans le petit café où nous avons pris nos habitudes pour déjeuner. Le céfé est excellents et les pains tout aussi bons. J'en connais une qui est ravie.

Je ne résiste pas à l'envie de la photographier dans cette boulangerie pas comme les autres. Décoration d'un autre temps avec des téléphones à pièces d'une autre époque...

Vers midi, nous décollons enfin de la gare centrale de Salitre*** pour prendre la direction d'Armenia. Le trafic routier dans la capitale est monstrueux. Nous allons mettre plus de deux heures à nous extirper des faubourgs de Bogota.

Derrière la vitre du bus, les immeubles colletifs se succèdent au milieu des fils électriques et des lignes à haute tension. Impensable en France.

Même dans les faubourgs les plus éloignés du centre de Bogota, on retrouve cette même envie de donner de la vie aux façades sombres de la ciudad. Le street art colore de nombreuses façades tandis que les marchands ambulants se postent à chaque coin de rue.

Enfin, nous nous éloignons de la ville. Nous empruntons pendant un bon moment une route de montagne bordée de prairies verdoyantes et de forêts épaisses.

Des troupeaux de vaches ont pris possession des prairies bien grasses du centre du pays.

Puis bientôt ce paysage bucolique laisse la place à un vrai paysage de montagne tropicale avec forêt luxuriante à la clé.

La route n'est bientôt qu'une longue succession de virages, de descentes et de montée. L'embrayage du bus hurle à la mort et des nuages de dioxyde de carbone s'envolent dans son sillage.


Le voyage va durer des heures. Trois heures de plus que prévus au départ. Nous sommes en Colombie. Il faut toujours compter entre deux ou trois heures de retard quand il s'agit de longs trajets.

Vers 21 heures, arrêt dans une petite gargotte pour la pause dîner. La pluie redouble de violence, mais la viande est bonne. Diana est heureuse de rentrer chez elle où l'attendent sa fille et toute sa famille.

Au final, nous n'arriverons pas à Armenia de Quindia** avant minuit. Heureusement, le frère de Diana est là pour nous accueillir. Me voici donc au coeur de la Zona Cafetera***.




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